Le chef de l’Etat François Hollande se rendra à Florange ce lundi pour vanter son bilan. Il inaugurera également le projet de plate-forme publique sur l’acier de demain.
Alors qu’il ne s’y était pas déplacé en 2015, le chef de l’État François Hollande effectuera ce lundi sa traditionnelle visite à Florange à Moselle. Lors de sa campagne en 2012, le président de la République avait promis de ne pas abandonner le site et ses salariés. Aujourd’hui encore, le locataire de l’Élysée affirme "avoir tenu ses engagements". "Je viens leur dire que j’ai respecté l’ensemble de mes engagements. Je m’étais rendu à Florange lors de la campagne présidentielle. Je leur avais fait deux promesses : sauver le site et éviter tout plan social. Elles ont été tenues", a-t-il déclaré dimanche dans une interview aux quotidiens régionaux du groupe Ebra notamment le Républicain lorrain. Il a ajouté que les 650 salariés travaillant sur le haut fourneau ont bénéficié d’un reclassement sur place et il n’y a eu aucun licenciement.
Avant cette visite de François Hollande, son ancien ministre du Redressement productif s’y était rendu quelques jours auparavant. Un déplacement qui s’inscrit dans le cadre de sa campagne pour la primaire à gauche. Les deux hommes n’étaient pas tombés d’accord concernant la question de la nationalisation des hauts fourneaux d’ArcelorMittal. "Voilà comment on brise de l’espoir, voilà comment on laisse le gâchis", a déclaré Arnaud Montebourg la semaine dernière.
Pour expliquer son refus de nationaliser les hauts fourneaux du groupe, François Hollande a indiqué : "J’ai préféré négocier un compromis robuste avec le groupe ArcelorMittal pour qu’il investisse 180 millions d’euros à Florange". Il a précisé que 200 millions d’euros ont déjà été investis, soit une somme plus élevée que prévu.