La France, touchée par des évènements tragiques depuis plusieurs mois, a concentré plus de moyens dans la lutte contre le terrorisme. Que faut-il retenir des systèmes de sécurité mis en œuvre ?
Après les attentats du 13 novembre, la dernière tuerie à Nice ou encore le meurtre du prêtre Jacques Hamel, le gouvernement a mis en place plus de moyens dans la lutte contre le terrorisme. Les chiffres suivants constituent la preuve.
3 500 agents à la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI)
La Direction générale de la Sécurité intérieure est aujourd’hui composée de 3500 agents, dont les deux tiers sont attachés à la lutte contre le terrorisme. Elle a pour mission principale de protéger la France sur son territoire.
2 200 agents au Service central du renseignement territorial (SCRT)
Ce service créé en 2014 se charge de surveiller et récolter toutes sortes d’informations sur des éléments susceptibles d’entraîner des mouvements protestataires remettant en cause les valeurs républicaines. Il a été créé en 2014 avec aujourd’hui 2 200 agents à son compte et remplace les services généraux.
200 agents de la police judiciaire employés par la Sous-direction antiterroriste (SDAT)
Ces 200 agents de la police judiciaire enquêtent en France sur des affaires se rapportant au terrorisme, sur saisine du parquet compétent.
30 "fins limiers" au 36 quai des Orfèvres
D’après LCI, le 36 quai des Orfèvres emploie 30 "fins limiers" effectuant quotidiennement des enquêtes contre le terrorisme.
Les 10 000 militaires de l’opération Sentinelle
Sur tout le territoire, 10 000 militaires sont engagés en plus des 60 000 réservistes.
13 magistrats travaillent au parquet antiterroriste
Ces derniers travaillent autour du procureur François Molins au sein du parquet antiterroriste qui centralise tous les dossiers liés au terrorisme. Ce chiffre a été doublé depuis les attentats de janvier 2015.