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La police de Calais décrit des rixes sans précédent dans la "jungle". Une ambiance insoutenable qui semble aller croissant avec l’arrivée régulière de nouveaux migrants.
La situation des camps dans la région de Calais serait insoutenable, d’après les informations communiquées par le syndicat de police Alliance (majoritaire chez les gardés et gardiens). Dans une note remise le jeudi 25 août, la jungle abriterait actuellement plus de 9000 personnes. La police estime d’ailleurs que ce chiffre "devrait atteindre les 10000 d’ici à début septembre." Il est à préciser que ces statistiques ne se limitent qu’aux migrants de Calais. Si nous comptons le camp de Grande-Synthe, près de Dunkerque, et les multiples implantations sauvages dans plusieurs agglomérations côtières, ce sont au moins 12 000 migrants qui se trouvent dans cette région, espérant ainsi rejoindre la Grande-Bretagne, d’après le Figaro.
Les autorités craignent d’ailleurs cet amassement des migrants dans la jungle de Calais. D’après le secrétaire général d’Alliance, Jean-Claude Delage, "il y aura bientôt tellement de gens dans la "jungle" que chaque jour qui passe rend plus périlleuse une évacuation en masse." Le gouvernement français doit également repenser au relogement de la plupart de ces migrants. Un projet d’accroissement du nombre de places à 3000 dans des "centres d’orientation" a été soulevé, mais il est resté à l’état de document.
Par rapport à l’expulsion des migrants en situation irrégulière, la Police aux frontières (PAF) semble avoir diminué les éloignements face aux arrivées importantes. Entre le 1er janvier et le début du mois d’août, à peine plus de 1100 réfugiés clandestins ont été expulsés. Cela équivaut à une baisse de 4 % par rapport à la même période de l’année précédente. Dans le Nord, en sept mois, il n’y a eu que sept éloignements de plus pour un total de 450 expulsions environ.
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