Au vu des attentats terroristes répétitifs dans le monde, l’Assemblée de Corse se veut intransigeante par rapport à l’islamisme. Elle demande ainsi à l’État la fermeture des lieux de culte musulman fondamentalistes dans l’île.
La majorité nationaliste, la droite et la gauche de l’Assemblée de Corse ont voté le jeudi 28 juillet une résolution par rapport à la fermeture des lieux de culte musulman fondamentaliste dans l’île. Cette demande de l’Assemblée de Corse intervient quelques heures après une mise en garde du FLNC aux "islamistes radicaux". Au terme d’une journée de débats ponctuée par plusieurs interruptions de séance, les parlementaires se sont prononcés en faveur de cette résolution qu’ils envisagent de présenter à l’État. Seuls trois élus communistes n’ont pas participé au vote.
Pour rappel, le FLNC avait publié jeudi un communiqué mettant en garde le gouvernement corse contre les nombreux salafistes qui sont actuellement présents sur l’île. Le groupe anti-Daesh avait affirmé avoir déjà déjoué plusieurs attentats terroristes en Corse et avait interpellé le gouvernement à plus de vigilance et à prendre ses responsabilités. Le FLNC a d’ailleurs précisé dans son texte qu’il n’hésiterait pas à répondre violemment à toute attaque menée par les islamistes radicaux.
Au cours de sa session du jeudi 28 juillet, l’Assemblée de Corse avait inscrit le terrorisme islamiste à l’ordre du jour. Cette étude de la question intervient après l’attentat de Nice et celle de Saint-Etienne-du-Rouvray, qui ont marqué toute la France. Avant la session, les élus territoriaux avaient exprimé "la solidarité du peuple corse" envers les victimes des attentats terroristes qui sévissent actuellement dans le monde.
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