Six jours après l’attentat de Nice, les Français sont encore meurtris après la perte de leurs proches et leurs compatriotes. Toutefois, le Premier ministre Manuel Valls n’écarte pas la possibilité de nouveaux attentats dans le pays.
De nombreuses familles ont été brisées, des enfants sont traumatisés, les vivants sont épuisés, le choc provoqué par l’attentat de Nice est inconcevable.
Six jours après cette nuit de l’horreur au cours de laquelle 84 personnes décédées et dizaines d’autres ont été blessées, le chef du gouvernement Manuel Valls appelle les Français à vivre avec la menace terroriste et à la combattre. "Même si ces mots sont durs à prononcer, c’est mon devoir de le faire : il y aura d’autres attentats et il y aura d’autres innocents tués", a déclaré le Premier ministre devant les députés qui ont voté mardi soir la prolongation de l’état d’urgence pour six mois. "Nous devons, non pas nous habituer - jamais - mais apprendre à vivre avec cette menace. À vivre avec elle et à la combattre", a-t-il ajouté sur le récit du Figaro.
Le chef de l’État en visite au Portugal a de son côté déclaré que les terroristes veulent diviser les Français, les séparer et les monter les uns contre les autres. "Il y a un devoir qui m’anime : que nous soyons unis, rassemblés, capables de réagir comme il convient avec la force nécessaire", a souligné François Hollande sur les propos relayés par le Huffington Post.
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