L’attentat commis jeudi soir à Nice, a fait plus de 80 morts, dont des enfants, et a provoqué une vague d’indignation au sein des dirigants et responsables politiques dans le monde. Les pays arabes ainsi que l’Iran ont fait part de leur indignation.
L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont condamné vendredi dans les termes les plus vifs l’attentat de Nice. Le monde arabe a assuré apporter son soutien à la France dans la lutte antiterroriste. Dans un communiqué l’Iran a appelé à l’unité pour "déraciner le terrorisme".
L’autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a condamné "un acte lâche, terroriste et sauvage" qui "affecte la France, mais aussi la liberté, l’égalité et la fraternité". Le chef de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, a lui aussi qualifié l’attaque de "terroriste et lâche". Le royaume saoudien, frappé il y a une dizaine de jours par des attentats meurtriers, assure la France "amie de sa solidarité et de sa coopération pour affronter ensemble les actes terroristes sous toutes leurs formes", a ajouté le porte-parole, cité par l’agence Spa. A Abou Dhabi, le ministre des Affaires étrangères Abdallah ben Zayed Al-Nahyane a "dénoncé un crime ignoble" et fait part de "la totale solidarité et du soutien" de son pays à la France "dans toutes les mesures qu’elle entreprend".
En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fait face à des attentats djihadistes, a réaffirmé "la pleine solidarité de l’Egypte avec la France amie" et le soutien de son pays "aux efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme". Le terrorisme "ne connaît pas de frontières et détruit la vie d’innocents à travers le monde", a souligné le président égyptien dans un communiqué. "De tels actes renforcent la détermination des pays et des peuples épris de paix pour combattre et vaincre le terrorisme". De son côté, le grand mufti d’Egypte Shawki Allam a qualifié l’assaillant de Nice d’"extrémiste qui marche dans les pas du diable. L’Islam n’a jamais appelé à faire couler le sang".
L’Iran a condamné avec force l’attaque perpétrée à Nice et appelé à l’unité pour "déraciner le terrorisme". Dans un communiqué, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Ghasemi a "offert les condoléances" de l’Iran à la France frappée la veille par un attentat. "Comme nous l’avons dit dans le passé, le terrorisme est un fléau qui ne peut être déraciné sans une unité et une collaboration internationales", a souligné le porte-parole, en ajoutant que toute politique de "deux poids deux mesures dans la lutte contre le terrorisme sera vouée à l’échec".