Etat d’urgence : les plages sous la surveillance des CRS cet été, une grande première

Une grande première en France
Cette mesure a été prise après l’attentat de Magnanville au cours duquel deux fonctionnaires de police ont été tués. Ainsi, certains CRS en charge de la surveillance des plages cet été pourront être équipés de leur arme. "C’est la première fois qu’on arme ces CRS qui, en général, durant les mois de juillet et août, sont sur les plages en maillot de bain, sans armes", a confié au micro d’Europe1 Nicolas Comte, porte-parole du syndicat SGP Police-FO, qui avait exigé cette initiative.

Tout le monde gagne
Le port d’arme sera uniquement réservé aux responsables du centre de secours et leur suppléant. L’engin sera alors placé dans un étui spécial, adapté à la tenue des maîtres nageurs. Nicolas Comte estime que ce dispositif est indispensable pour "assurer leur sécurité" et celle des baigneurs. Les CRS pourront agir immédiatement en cas d’attaque armée sur une plage. "On a vu qu’aujourd’hui les policiers étaient des cibles "de choix" pour les terroristes", insiste le porte-parole de SGP Police-FO. Il a ajouté que tout le monde s’en sort gagnant étant donné que c’est rassurant pour tout le monde de penser que "quand on est sur le sable, il y a des gens qui sont là pour assurer la sécurité".

Aucun climat anxiogène
Avec la réduction du nombre de CRS mobilisés dans les stations balnéaires cet été, cette mesure facilitera leur travail. D’après les chiffres rapportés par LCI, ils seront réduits à 297, contre 460 habituellement. Pour autant, Nicolas Comte veut rassurer les vacanciers en indiquant que cet armement ne doit en aucun cas créer un climat anxiogène sur les plages françaises. "Les vacanciers ne verront pas des hommes armés en tenue lourde avec des casques. Ils verront des maîtres-nageurs", a-t-il souligné.

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