Le nombre de fraudes au baccalauréat a connu une augmentation de 24% entre 2014 et 2015. Ces quelques histoires de tricherie sont presque incroyables pour être vraies.
Tricher au baccalauréat est une mauvaise idée. En effet, les sanctions sont lourdes : trois ans de prison et/ou 9 000 euros d’amende, assortis d’une interdiction de repasser les épreuves pendant cinq ans et d’une interdiction de s’inscrire dans un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans. Ces dix histoires rocambolesques illustrent l’imagination des tricheurs.
Une mère de famille passe le baccalauréat à la place de sa fille
L’histoire s’est passée à Paris en 2013. Une mère de 52 ans a pris la place de sa fille de 19 ans. La fraude a été découverte par une surveillante qui lui a demandé de sortir de la salle où elle avait été accueillie par quatre policiers.
Un candidat au baccalauréat s’est fait tatouer ses cours sur ses bras
En 2004, à Marseille, un candidat s’est fait tatouer des notes de physiques-chimie sur ses avant-bras. Il a dû garder un souvenir indélébile de l’épreuve.
Des sujets de baccalauréat achetés à 1 500 euros
En 2000, à Neuilly, trois candidats se sont laissés tentés par une "offre". Ils parviennent même à revendre les sujets à quelques heures du début des épreuves, mais ont été finalement dénoncés.
Un candidat au baccalauréat envoie un ami à sa place
En 2012, à Rouen, un candidat a envoyé un ami titulaire d’un Master en mathématique à sa place. La supercherie a été découverte par le surveillant qui a examiné la pièce d’identité.
Une puce satellitaire à l’oreille
À Alger en 2015, une candidate a utilisé les technologies de la communication pour frauder au baccalauréat. Elle a fixé une puce satellitaire à son oreille pour se faire dicter les réponses par un correspondant qui continuait de parler alors que la puce se trouvait déjà à l’oreille du surveillant.
Une paire de lunettes capable de transmettre des images
La fraude eut lieu en Chine en 2014. À l’aide d’une paire de lunettes capables de transmettre des images, un candidat au « gaokao », l’équivalent chinois du baccalauréat, s’est également fait dicter la réponse par un correspondant.
Un cambriolage
À Argenteuil, en 2009, trois candidats au baccalauréat ont tenté de cambrioler un centre d’examen. Mais les sujets ne s’y trouvaient pas, et les trois compères ont fini en garde à vue après avoir été repérés par la gardienne.
Liberté d’information
Un candidat au baccalauréat a de demandé d’avoir un droit de regard sur les sujets en invoquant la liberté d’information. Sa demande a été refusée, mais le jeune homme de 17 ans s’est vu proposer un poste par un site spécialisé dans la liberté d’information. L’histoire s’est passée en Allemagne en 2015.
Faux vol de copies
En juin 2014, une prof de philo de l’Aisne a accusé son ancien compagnon du vol de 124 copies du bac, que la police a retrouvées dans une poubelle devant le domicile de l’enseignante. Elle a été condamnée en appel à deux mois de prison avec sursis pour dénonciation calomnieuse.
Fuite d’un sujet via le rectorat
Lors de la session 2015, le rectorat de La Réunion a envoyé le sujet de philo du bac technologique plusieurs heures trop tôt aux journalistes sur place. Les candidats de l’île ont du coup planché sur les sujets de secours, mais les élèves de métropole ont conservé les énoncés initiaux.
Des maths à l’épreuve de SES
En 2013, un surveillant a distribué par erreur le sujet de mathématiques prévu pour le lendemain lors de l’épreuve de sciences économiques et sociales (SES). Un élève l’a rapidement signalé et le sujet a été remplacé.
Sujets testés
Une enseignante d’un lycée de Pau a été suspendue pour avoir évoqué auprès de ses collègues des éléments du contenu des futures épreuves du baccalauréat 2012, pour lesquelles elle avait été appelée à tester les sujets. Elle n’avait pas livré les intitulés, mais a été dénoncée par un collègue.
Même sujet que l’année d’avant
En 2004, deux heures après le début d’une épreuve de maths, 111 candidats technologiques de La Réunion ont dû poser leurs stylos : un professeur avait reconnu un sujet de l’année précédente. Les candidats ont été convoqués pour repasser l’épreuve.