ISA HARSIN/SIPA
L’événement parisien que représente l’Euro 2016 est actuellement terni par les différentes grèves ayant lieu ça et là dans la capitale. Par domaine d’activité, les manifestants anti-loi Travail n’entendent pas faire trêve avec le gouvernement français.
Une fronde sociale anti-loi Travail lors de l’Euro 2016
Vendredi 10 juin, premier jour de la rencontre de l’Euro 2016, la fronde sociale est à son point culminant. Les manifestants sortent les bannières en tout genre pour bien signifier leurs mécontentements par rapport à la réforme du Code du travail. Dans la capitale française, de grosses perturbations menacent les transports en raison de la grève continue des éboueurs, des transports ferroviaires et aériens ou encore des terminaux pétroliers. Une situation que le gouvernement a du mal à gérer en plus de la sécurité et de la bonne tenue de l’Euro.
Quand les éboueurs de Paris expriment leurs mécontentements
Du côté des éboueurs, agents territoriaux et chauffeurs de camions-bennes de Paris, la manifestation contre la loi Travail est continue depuis 11 jours pour défendre leurs conditions de travail. Dans une dizaine d’arrondissements, les poubelles ont commencé à s’amonceler et la mairie a annoncé le "redéploiement" de la collecte des déchets en faisant appel à des entreprises privées. La situation provoque notamment des blocages temporaires en raison de piquets de grève enlevés à plusieurs reprises par les forces de l’ordre.
Manifestation à la SNCF
D’autres initiatives du même genre ont de "Sud-Rail et CGT-Cheminots qui prévoient vendredi une grève massive sur les lignes des RER B et D qui desservent le Stade de France", comme rapporté par Europe 1. Malgré ces manifestations anti-loi Travail, la SNCF a promis d’assurer des navettes fréquentes entre Paris et le stade de France pour l’Euro 2016. Pour ce vendredi 10 juin, la compagnie ferroviaire a annoncé 4 TGV sur 5, 7 TER sur 10, 1 Transilien et 1 Intercités sur 2.
Air France en grève contre la loi Travail
Outre cette contestation des cheminots par rapport à leurs emplois et leurs conditions de rémunération, il y a également la grève des pilotes d’Air France sur le même sujet. Du samedi 11 juin au mardi 14 juin, la compagnie aérienne ne pourra assurer que 70 à 80 % de ses vols. Environ 25 % des grévistes ont prévu rejoindre les rangs des manifestations contre la loi Travail. Le coût de la grève s’élèverait ainsi entre 5 et 6 millions d’euros par jour.
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