Ces communes où l’état de catastrophe naturelle a été reconnu sont situées dans seize départements. La reconnaissance ouvre la voie à des indemnisations plus rapides.
L’arrêté de catastrophe naturelle pour les communes sinistrées après les inondations a été adopté aujourd’hui en Conseil des ministres, rapporte L’Express. L’indemnisation des victimes devrait donc se faire plus rapidement. Les inondations, qui ont duré une semaine, ont coûté plus d’un milliard d’euros.
L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 782 communes situées dans seize départements. Le gouvernement avait d’ores et déjà annoncé plusieurs gestes de soutien, notamment la création d’un fonds d’Etat pour les sinistrés, pour lequel 30 millions d’euros ont été débloqués.
Selon l’Association française de l’assurance, le montant provisoire des dommages assurés occasionnés par les inondations est compris entre 900 millions et 1,4 milliard d’euros. Les sinistrés ont déjà déposé 77 000 déclarations mais ce nombre pourrait monter jusqu’à 150 000, au fur et à mesure que l’eau se retirera.
Les zones les plus touchées par les inondations sont celles qui se trouvent aux abords de la rivière Loing, affluent de la Seine, qui traverse la Centre et la Seine-et-Marne. Cette rivière est sortie de son lit, et son niveau a dépassé les records de la crue de 1910 dans le Loiret, inondant les villes de Nemours, Montargis et Longjumeau, où des milliers d’habitants ont été évacués. Après le pic de hauteur à 6,10 mètres le 3 juin, la décrue s’est amorcée à Paris. Des œuvres ont été mises à l’abri au Louvre et au musée du Quai d’Orsay.