Ces mesures entrent dans le cadre de la continuité du plan national de vie étudiante, présenté par François Hollande en octobre 2015.
Le secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche a présenté ce jeudi pas moins de 50 mesures. Seize d’entre elles sont dédiées aux étudiants.
Éviter l’échec en licence
Certaines mesures concernent les lycéens, donc futurs étudiants. Ils auront la possibilité de savoir les taux de réussite et les débouchés des filières choisies sur la plateforme APB, admission postbac. Désormais, les néo-bacheliers ne pourront plus valider leurs choix d’orientation qu’après avoir été en connaissance de ces derniers. Ce dispositif vise à lutter contre l’échec en licence.
Une nouvelle plateforme
Par ailleurs, le site etudiant.gouv.fr servira de plateforme de référence aux étudiants. Il contiendra le dépôt du dossier social étudiant (DSE, bourses et logements). Il sera également composé d’un "simulateur intelligent" grâce auquel les étudiants peuvent consulter leurs droits comme les aides au logement ou l’accès à une couverture maladie universelle.
Diplôme en ligne
Parmi les autres mesures présentées par François Hollande en octobre 2015, le diplôme en ligne, depuis longtemps annoncé, devrait aussi apparaître dès la rentrée prochaine. Dans cette perspective, les BTS seront les premiers à pouvoir le tester suivis des licences professionnelles en 2017, avant une généralisation progressive. Mieux encore, "un outil permettra in fine de générer un lien que les étudiants pourront mettre sur leur CV", a indiqué Thierry Mandon, secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche cité par 20 Minutes.
Réponse des organisations estudiantines
D’un point de vue général, ces 16 propositions servant à réorganiser et moderniser la vie étudiante sont "des mesures de bon sens, mais qui étaient nécessaires", a confié le ministère. Ce dernier compte en effet lutter contre l’échec – massif – en licence. Comme rapporté par le Monde, en 2010-2011, seuls 28 % des étudiants avaient décroché une licence en trois ans après une première inscription. De leur côté, les organisations estudiantines restent sur la défensive. Elles préviennent déjà qu’"il ne faudrait pas que ce plan remplace une vraie réforme sur les masters, sur la question des rattrapages et du contrôle continu et sur les moyens qui seront donnés aux universités qui ont la responsabilité de former de plus en plus d’étudiants à chaque rentrée", a indiqué Alexandre Leroy, président de la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE).
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— Gouvernement (@gouvernementFR) 28 avril 2016
Les 4 axes de la #simplificationESR : études, carrière, recherche, pilotage. Illustrations #NicolasVial pic.twitter.com/AN6zS2Hysz
— Thierry Mandon (@mandonthierry) 28 avril 2016