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Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a dévoilé ce mardi un nouveau plan contre le terrorisme basé sur la création d’antennes en province et en outre-mer.
Ce schéma national d’intervention relève d’une importance capitale notamment à l’approche de l’Euro 2016 de football.
Faire face à une crise grave
Le ministère de l’Intérieur a déclaré, mardi 19 avril, la création de quatre nouvelles antennes du GIGN à Nantes, Reims, Tours et Mayotte. Par ailleurs, trois nouvelles antennes du Raid seront implantées à Toulouse, Montpellier et Nancy. Dans la foulée, les effectifs de l’antigang seront multipliés par deux. Ce dispositif vise à renforcer la lutte contre le terrorisme pour que ces unités d’élite puissent affronter en cas de crise grave ou d’attaque d’envergure comme un attentat de masse. Bernard Cazeneuve a annoncé la suspension des traditionnelles zones de compétences favorisant des frontières entre chaque groupe des forces de l’ordre dans de telles situations.
L’heure de l’unité
Ce dispositif a été mis en place sur la base des attentats qui ont frappé la France en 2015. Pour le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, ce n’est plus l’heure de la concurrence des forces, mais leur unité. "Face à des ennemis déterminés à nous frapper en provoquant le plus de dommages possibles (...), nous avons besoin de forces performantes (...) qui travaillent les unes avec les autres et qui poursuivent les mêmes objectifs", a détaillé le ministre sur le récit de RTL.
Des interventions rapides
Le nouveau plan de Bernard Cazeneuve se concentre à priori sur la rapidité d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et les policiers de l’unité Recherche Assistance Intervention Dissuasion (Raid). "En cas de tuerie de masse, c’est durant les premières minutes que les terroristes font le plus grand nombre de victimes", a-t-il noté en soulignant une réaction le plus rapidement possible. En outre, le commandement des opérations deviendra commun. Le ministre a cité comme exemple un éventuel attentat en zone territoriale de compétence du Raid. Dans ce cas, le GIGN vient en renfort et le commandement sera assuré par le Raid sous l’égide du préfet, avec un représentant de la gendarmerie.
