Le 51e congrès de la CGT s’ouvre ce lundi à Marseille. La situation semble tendue pour le congrès face à la montée en puissance de la Confédération française démocratique du travail (CFDT).
Le cadre rigide dénoncé
Créée en 1895, la CGT le plus vieux syndicat français est devancée par la CFDT. La Confédération générale du travail compte aujourd’hui quatre fois moins d’adhérents qu’à son apogée. Alors que le syndicat mené par Philipe Martinez ouvre son Congrès ce lundi, Myriam El Khomri a déclaré qu’elle a une "vraie divergence de fond avec la CGT". "La CGT pense que le cadre rigide ne peut s’adapter à toutes les situations", a indiqué la ministre du Travail ce matin sur France Info.
Le doute s’installe
La CFDT, un syndicat réformiste se montre plus ouvert à la négociation face aux changements. En revanche, la CGT garde la signature d’un syndicat protestataire, qui descend plus rapidement dans la rue. La loi travail l’illustre sans conteste. "Les syndicats contestataires ont le culte de la loi et refusent l’espace ouvert à la négociation. Notre système est à bout de souffle alors que nous avons des capacités d’adaptations", a lâché la ministre du Travail.
La CGT a perdu du terrain depuis la succession ratée de Bernard Thibault en 2013. Tout se base sur l’effritement de ses positions dans ses bastions historiques que sont EDF, la SNCF, Renault, Orange…, rapporte Le Figaro.