Cette manifestation fait suite à la décision du gouvernement de rendre obligatoire le contrôle technique de deux roues à la revente, à partir de 2017.
"Ca va pétarader dans tous les sens"
Ils étaient des milliers de motards rassemblés dimanche à Vincennes, avant de défiler dans Paris. Les moteurs ont rugi et les manifestants devaient ensuite se diriger vers les Invalides dans un long cortège pétaradant. "Ca va pétarader dans tous les sens", avait indiqué le coordinateur local de la Fédération des motards en colère (FFMC), David Thomas. Selon ses propos relayés par Europe1, l’instauration de cette nouvelle disposition controversée chez les amateurs de deux-roues vise selon lui à "engraisser les multinationales du contrôle technique".
Un mensonge avéré
La Fédération des motards en colère (FFMC), la Fédération française de motocyclisme et le collectif Codever, à l’origine de cette mobilisation, veulent contester cette mesure qui contraindra une personne à réaliser un contrôle technique avant de revendre un deux (ou trois) -roues de plus de deux ans. "Le contrôle technique est un mensonge avéré et objectif de l’Etat : le gouvernement le fait pour rassurer le grand public et faire croire qu’il s’agit de sécurité routière", a déclaré le délégué général de la FFMC, Nathanël Gagnaire cité par L’Express. Or l’état technique provoque uniquement 0,3% des accidents de deux-roues, sa-t-il ajouté évoquant une étude effectuée dans cinq pays européens. Et, alors que la mortalité routière a continué d’augmenter en 2015, celle des motards, "les bons élèves de la sécurité routière", a diminué de 1%, a-t-il précisé.
Les autres rassemblements en France
Comme rapporté par Europe1, des rassemblements étaient attendus partout en France. A Lyon, plusieurs milliers de motards ont parcouru la place Bellecour. A Toulouse, ils étaient entre 2 000 et 2 500 motards, selon la police, tandis qu’à Rennes, plus d’un millier de manifestants ont participé à une opération escargot. Dans les autres villes, Orléans a compté un millier de participants contre 500 à Dijon, autant à Pau, à Po