Afin de limiter les recours en Justice, des modifications vont être apportées aux textes régissant l’interdiction des films aux mineurs.
Les réformes sur l’interdiction des films aux mineurs
Les critères sur lesquels se base l’interdiction des films aux moins de 18 ans vont subir une modification. L’objectif est de "conforter" les avis de la commission chargée de l’établissement de la classification, mais également de la limite des recours en justice. La nouvelle mesure a été annoncée par la nouvelle ministre de la Culture Audrey Azoulay, ce lundi 29 février.
Modification d’un article du code du cinéma
Dans la foulée, la ministre entend également modifier un article du code du cinéma entraînant automatiquement l’interdiction d’un film aux mineurs lorsque celui-ci "comporte des scènes de sexe non simulées ou de très grandes violences". Cette réforme a été décidée après la remise d’un rapport, ce lundi 22 février portant sur les récentes victoires en justice de l’association Promouvoir, proche des catholiques traditionalistes, sur les films "Love" ou "La Vie d’Adèle".
L’urgence de la situation pour préserver certaines œuvres
L’urgence de la mise en place de cette réforme est d’autant plus importante sachant que les procédures menées par l’association Promouvoir touchent directement le statut de certaines œuvres majeures de l’art de cinéma. En effet, ces dernières sont victimes de la suppression de leur visa d’exploitation, en raison de ces textes qui régissent les interdictions des films aux mineurs. Actuellement des œuvres cinématographiques telles "Antichrist" ou encore "Fleurs du mal", ne peuvent être présentés nulle part.
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