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L’objectif de cette mesure décidée par le ministre de l’Intérieur est de placer une force d’intervention rapide à 20 minutes de chaque rue de France. L’essentiel de ce plan a été révélé par Le Figaro.
La lutte contre le terrorisme est enclenchée dans tout le territoire national même si Paris a été la cible des derniers attentats terroristes. Pour cerner tout le pays, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a élaboré un plan, dévoilé par Le Figaro afin de renforcer le dispositif antiterroriste en province.
Lutte anti-terroriste : mieux équiper les forces de l’ordre
Le nouveau dispositif anti-terroriste vise à placer une force d’intervention rapide à 20 minutes de trajet maximum de n’importe quel coin du pays. L’idée est en réalité d’agir rapidement, car la durée d’une attaque varie entre 30 minutes et 1h20.
Il est également prévu dans le plan de Bernard Cazeneuve de mieux équiper les forces de l’ordre compte tenu des armes de guerre utilisées par les terroristes. Dans cette perspective, les policiers de la Brigade anti-criminalité et les gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) bénéficieront désormais de la même arme que leurs collègues du Raid et du GIGN. Il s’agit d’un fusil d’assaut redoutable nommé HKG36 et fortifié de munitions pouvant traverser n’importe quel gilet par balles.
Le cas des services de renseignement
Dans la foulée, les services de renseignement mobiliseront également leurs antennes en province. En un an, le Service central du renseignement territorial (SCRT, ex-renseignements généraux) a enregistré une hausse considérable (+93%) de ses effectifs pour atteindre les 2 400 agents. Afin de faciliter leur travail, ils seront dotés de meilleurs moyens d’écoute, de localisation et de repérage des terroristes potentiels.
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