Pour faire taire les rumeurs sur les discordes entre lui et son ministre de l’Économie, Manuel Valls n’hésite pas à faire l’éloge d’Emmanuel Macron.
Le Premier ministre a voulu tirer les choses au clair après les racontars des journaux sur une mésentente entre lui et Emmanuel Macron notamment au sujet des paroles du ministre de l’Économie qui contredit la politique du gouvernement sur la déchéance de nationalité.
Une même volonté de la réforme
Invité sur RTL ce mardi, Manuel Valls a affirmé qu’il s’entend bien avec son ministre de l’Économie. "Tout ce qui se dit sur les relations, les liens qui existent entre Emmanuel Macron et moi est entièrement faux", a-t-il déclaré. D’ailleurs le Premier ministre profite de son passage à l’antenne pour vanter l’ex-banquier. "J’ai la chance d’avoir un ministre de l’Économie jeune talentueux, qui connaît l’entreprise et qui veut réformer", a-t-il lâché en ajoutant qu’ils partagent ce même goût et cette même volonté de la réforme.
Une campagne pour la France et le Français
Manuel Valls a saisi cette occasion pour saluer les nouveaux ministres nommés après le dernier remaniement ministériel notamment l’ancien locataire de Matignon Jean-Marc Ayrault au Quai d’Orsay. "Avoir Jean-Marc Ayrault au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères, pourquoi je m’en plaindrais ? Je ne suis jamais dans la détestation et dans la querelle de personnes", a-t-il précisé sur RTL. Interrogé s’il s’agit d’un gouvernement de campagne, le Premier ministre répond que "l’on est toujours en campagne, mais je le suis pour la France et les Français, c’est la seule que nous devons mener aujourd’hui".
L’équipe de Manuel Valls composée de personnalités fortes
Le Premier ministre admet toutefois que "des frictions" peuvent se présenter entre certaines personnalités. "Mais comme dans n’importe quelle équipe. Je préfère avoir dans mon équipe des personnalités fortes, reconnues et solides", a-t-il confié. Manuel Valls considère par exemple qu’avoir Jean-Yves Le Drian à la Défense, Bernard Cazeneuve à l’Intérieur, représente un plus. Et Manuel Valls insiste encore en ajoutant l’existence de personnalités confirmées aux Affaires étrangères comme Jean-Marc Ayrault, mais aussi Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, "pourquoi je m’en plaindrais ?".
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