Le procureur de la République de Perpignan a annoncé la mise en examen des deux hommes dans l’affaire de la vidéo de viol diffusée sur les réseaux sociaux. Les suspects sont actuellement placés en détention provisoire.
Mise en examen des deux suspects
Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire de la diffusion d’une vidéo de viol sur Facebook et Snapchat. Les deux hommes impliqués dans ce cas d’abus sexuel ont été mis en examen ce mardi 05 janvier après l’ouverture d’une information judiciaire pour "viol en réunion, enregistrement d’images d’un viol en réunion et atteinte à la vie privée". Le parquet aurait finalement décidé dans la soirée de les placer en détention provisoire.
Une vidéo brutale et non consentie
Pour rappel, les deux hommes ont pris la vidéo de l’agression sexuelle d’une jeune femme avant de la publier en ligne. Sur la vidéo, la jeune femme se faisait violer avec une bouteille et elle était visiblement alcoolisée. La victime présumée a cependant affirmé qu’elle était consentante lors de cet acte. Tout porte à croire cependant qu’elle ne se savait pas filmée. La vidéo de ce viol a été largement relayée sur les réseaux sociaux entraînant la colère et l’indignation de milliers d’internautes.
"Libertinage" assure l’avocate
L’avocate qui défend l’un des deux hommes identifiés dans la vidéo précise qu’il s’agissait de "libertinage" et non deviol. "C’est effectivement un libertinage poussé sur fond d’alcool. Il ne s’agit absolument pas d’un viol, ces faits ne sont pas répréhensibles au sens juridique du terme", a déclaré Me Françoise Nogues, la défense du suspect de 22 ans. De son côté, Achille Kiriakides, le procureur de la République, a conclu que "les expertises médicales, informatiques, toxicologiques et psychologiques (devront permettre) de déterminer si ces relations ont été intégralement et librement consenties."
Voir plus d’actualités en France
Retrouvez également tous les faits divers à la Réunion
#perpignan les deux individus mis en examen dans l'affaire du viol en réunion ont été placés en détention provisoire annonce le parquet
— Benjamin Peter (@BenjaminPeter) 5 Janvier 2016