Illustration - SIPA
Les médecins et autres secouristes ont joué un rôle important lors des attentats du 13 novembre. Le témoignage du médecin-chef pompier de Paris est un des plus bouleversants.
Un attentat terroriste gravissime
Jean-Pierre Tournier, le médecin-chef des sapeurs-pompiers de Paris, explique ses émotions lors de son intervention au cours des attentats de Paris. "Un collègue m’a appelé et m’a dit "Viens tout de suite", se souvient-il. Tout de suite, le médecin comprend qu’il s’est passé quelque chose de grave. Aussitôt, il appelle ses équipes afin d’"organiser le chaos" pour sauver le plus de vies possible. Les secouristes arrivent alors rapidement au Bataclan. Ils devront cependant attendre la fin de l’attentat terroriste avant de pouvoir porter secours aux blessés.
Des portables qui n’arrêtaient pas de sonner
Une fois les blessés arrivés à l’hôpital Lariboisière, le professeur Rémy Nizard, chef du service de chirurgie orthopédique et traumatologique, s’active. Il fallait d’abord "trier les priorités et faire les choix qui s’imposent", a-t-il expliqué sur LCI. Jean-Pierre Tournier, quant à lui, a une situation fixe qui ne peut quitter sa tête au cours de ce sauvetage. Il s’agit du "son des téléphones portables sur les morts, qui sonnaient dans le vide." Il raconte avoir perçu "qu’il y avait marqué Maman, Papa ou mon cœur". Si le médecin-chef des sapeurs-pompiers regrette de ne pas avoir pu sauver plus de personnes, il se dit néanmoins fier de l’effort apporté par les secours au cours des interventions après les attentats de Paris.
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