Récemment, les scandales d’agressions sexuelles d’enfants par des animateurs de services municipaux parisiens ont éclaboussé la mairie de Paris.
En réaction, la municipalité de Paris vient d’adopter un programme visant à prévenir et détecter les agressions sexuelles sur mineurs.
Il est prévu que 13.000 agents parisiens en contact avec les enfants seront passés au "fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV)". Cette vérification s’appliquait déjà à 7000 d’entre eux au cours de leur recrutement. La mairie de Paris a annoncé que cela va s’étendre à 6.000 autres fonctionnaires.
Mathias Vicherat, le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo, a affirmé dans le journal Parisien que "Nous nous sommes rendu compte qu’en matière de transmission des informations, il y avait encore quelques trous dans le filet.". Un protocole d’accord doit être signé avec le Parquet de Paris dès la semaine prochaine.
L’autre partie du plan se consacrera à l’amélioration de la détection des enfants susceptibles d’être victimes de violences sexuelles.
Une note de la municipalité vient d’être émise à l’endroit de ses employés. Il y est rappelé que dénoncer un délit ou un crime est "une obligation", tel qu’il est dit dans l’article 40 du Code de procédure pénale. Elle a été diffusée à tous les fonctionnaires en contact avec des enfants. Ils seront également initiés à la détection de violences, qui la plupart du temps ont lieu dans un cadre familial.
Un numéro vert sera instauré. En cas de suspicion, il faut contacter directement les services du procureur.