Une étude lancée par le ministère de l’éducation nationale a révélé que l’environnement social et culturel a une influence sur les écarts scolaires. La tendance s’accroit au collège.
Une étude menée auprès de 35.000 élèves de la sixième à la troisième a permis au ministère de l’éducation nationale de constater qu’il y a de fortes disparités de niveau en fonction des catégories sociales. Cette tendance est surtout notable au niveau des collèges.
Au niveau des écoles, ce sont la profession des parents et leur attrait pour la lecture qui ont une influence sur le niveau des enfants.
L’étude lancée par la ministre est composée de tests cognitifs portant sur la lecture, les mathématiques, la logique et la mémoire. Les élèves issus de milieu défavorisé auraient eu du mal à répondre au test, surtout dans le domaine de la lecture et mathématique, par rapport à ceux issus d’un milieu aisé.
Autre constat relevé par le ministère de l’éducation, un enfant qui lit beaucoup saisit rapidement les mots dans les manuels scolaires. "Dans tous les domaines testés, les élèves ayant moins de 30 livres à leur domicile représentent la part la plus importante des résultats les plus faibles", rapporte le Figaro.
"Un jour, j’ai donné un exercice qui se présentait sous forme de BD, donc du concret. La gamine n’a pas compris l’exercice alors que la théorie, elle la connaissait. J’ai appris au moment de la correction qu’elle n’avait pas compris l’exercice parce qu’elle n’avait jamais lu de BD de sa vie", raconte un prof de maths à Paris cité par Europe 1.