La forte hausse du nombre de morts sur la route en juillet a interpellé Bernard Cazeneuve. A Garches dans les Hauts-de-Seine, le ministre français de l’Intérieur a lancé ce vendredi un appel solennel à la responsabilité.
En déplacement dans les Hauts-de-Seine ce vendredi 14 juillet, Bernard Cazeneuve a réagi par rapport au très mauvais bilan de sécurité routière du mois de juillet publié jeudi. En visite à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, le ministre de l’intérieur a évoqué une éventuelle prise de nouvelles mesures lors de la prochaine réunion d’un comité interministériel.
"Je veux ici à Garches où l’on soigne les accidents de la route (…) lancer un appel solennel à la responsabilité (…) Je veux dire gravement à tous les gens qui doivent prendre la route qu’ils doivent être exemplaires et responsables", a-t-il tonné. Et le ministre de poursuive qu’"à chaque fois qu’un automobiliste prend le volant, il doit avoir à l’esprit la responsabilité civique qui lui incombe".
"La bataille de la sécurité routière est un enjeu d’humanité", a-t-il déclaré. "C’est une priorité absolue du gouvernement", a-t-il souligné. Par rapport aux mesures qui devraient être prises à l’issue du prochain comité interministériel, Bernard Cazeneuve a souligné le renforcement de la répression pour accentuer la prévention. Mais "toutes les mesures que nous prendrons seront vaines s’il n’y a pas dans le pays une prise de conscience collective, s’il n’y a pas une volonté de changer les comportements", a-t-il précisé.
"La violence routière n’est pas une fatalité", a alors souligné le ministre. Dans cette déclaration, Bernard Cazeneuve a qualifié d’"insupportable et inacceptable" le nombre de morts sur les routes. Le bilan de la sécurité routière du mois de juillet rendu public par l’Observatoire national interministériel de sécurité routière fait en effet état de 360 morts, soit 58 de plus que l’année dernière, à la même période.