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Le premier ministre Manuel Valls a aujourd’hui apporté son soutien à l’opération Tel-Aviv sur Seine dans un tweet. De son côté, le Parti de Gauche réclame son annulation dans une tribune.
Manuel Valls, dont les propos ont été rapportés par TF1, a apporté son soutien à l ’opération controversée Tel-Aviv sur Seine. " Halte au déferlement de bêtise", a-t-il dit sur Twitter. Celle-ci sera encadrée par une forte présence de la police afin d’éviter d’éventuels débordements pro-palestiniens suite à l’appel à manifestation lancé par des associations.
Bruno Julliard, le premier adjoint à la mairie de Paris, s’est voulu rassurant. Il a tenu à souligner que qu’il y allait y avoir un nombre beaucoup plus important de forces de l’ordre pour assurer la sécurité de tous les visiteurs.
Plusieurs associations ont appelé à la mobilisation pour perturber cet évènement organisé dans le cadre de Paris Plages. Europalestine et une dizaine d’autres organisations ont annoncé le lancement d’une opération concurrente, baptisée Gaza Plage, qui se tiendra demain de 12h à 21h entre le pont Notre-Dame et le Pont au Change, à Paris.
De son côté, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) s’est prononcée "contre toute tentation d’exploitation violente" de Tel-Aviv sur Seine et a demandé à la maire de Paris Anne Hidalgo d’organiser un rassemblement pour la paix réunissant Tel Aviv et des villes palestiniennes.
Le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone est, quand à lui serein : "Je pense que malgré les protestations des uns et des autres, chacun va revenir à la raison. Il n’y aura pas de débordements", a-t-il dit. Florian Philippot, le vice-président du FN, a de son côté déploré "que cette affaire provoque autant d’hystérie, ce qui démontre la montée du communautarisme en France".