Pour prendre en charge les migrants, la préfecture et la mairie de Paris ont mis en place un nouveau dispositif d’accueil.
Lancé en juin, le dispositif national d’accueil (DNA) qui a été mis en place pour améliorer les délais d’attente et les conditions d’accueil, a permis d’accueillir jusqu’à présent 1020 migrants. En transit, ils devraient être dirigés vers un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada), ou conduits au départ.
Ce vendredi, un nouveau DNA a été instauré à Paris pour accueillir les migrants dont les arrivées n’ont pas cessé d’augmenter depuis la crise migratoire en Méditerranée. Les autorités parisiennes souhaitent ainsi éviter l’installation de campements dans la ville. D’ailleurs, cette semaine, 300 places supplémentaires ont été débloquées dans la capitale. Le préfet d’Ile-de-France a expliqué que "Le recours à l’hébergement d’urgence dans des hôtels était une erreur. C’est un recours que nous ne voulons plus utiliser".
Si chaque année, 200.000 migrants sont accueillis en France, la police a également procédé à plusieurs évacuations, notamment à la Chapelle, au Château Landon, au Jardin d’Eole et à la Halle Pajol. Ces opérations ont, selon FranceTvInfos "conduit à 1 020 propositions d’hébergement dans l’un des 21 centres de l’Ile-de-France mobilisés pour l’occasion". Il y a entre autres 623 personnes suivies individuellement et logées (dont 200 sont amenées à "être expulsées"). Dites "vulnérables", 49 autres sont hébergées au titre de l’aide à l’enfance .
Un million d’euros et de nouveaux bâtiments ont été utilisés dans ce dossier, indique Mathias Vicherat, directeur de cabinet de la mairie de Paris.