En raison d’une rupture des négociations avec les autorités aériennes, le SNCTA, principal syndicat de contrôleurs aériens confirme la grève de jeudi 2 et vendredi 3 juillet alors que les premiers grands départs en vacances s’organisent.
Les négociations avec les autorités aériennes étant rompues, la grève des contrôleurs aériens de jeudi 3 et vendredi 3 juillet est confirmée.
Huit heures de discussions non aboutissants
"Le gouvernement estime être allé au bout du bout et fait le choix du bras de fer. Chacun prend ses responsabilités", a affirmé Roger Rousseau, secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) après plus de huit heures de discussions. A moins d’un rebondissement, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) déposera une requête mercredi pour les compagnies réduisent au préalable leurs programmes de vols.
Menace d’une nouvelle grève d’ici dix à quinze jours
Les principaux sujets de mécontentement ont porté sur le budget de la navigation aérienne, la refonte des primes de la fonction publique ou encore l’évolution des conditions d’emploi. M. Rousseau déplore que malgré les discussions, un équilibre global n’a pas été atteint. "On considère que nos revendications ne sont pas disproportionnées et on les défendra", a ajouté le secrétaire national du syndicat qui lance déjà la menace d’une nouvelle grève dans dix à quinze jours.
Les inquiétudes des syndicats
Les deux syndicats, SNCTA et Force ouvrière (FO), qui appellent les contrôleurs aériens à la grève dénoncent une perte de rémunération relative à la suppression ou à la refonte de diverses indemnités et sollicitent leur compensation. Les syndicats sont également inquiets face à une possible révision à la baisse des moyens prévus au départ.