Au total, 158 sites en Rhône-Alpes et Auvergne sont concernés par les mesures de protection maximale déclenchée après l’attentat de ce vendredi en Isère. Des mesures de protections exceptionnelles sont engendrées pour une durée très limitée.
Cette prise de décision intervient après les consignes données par le chef de l’état François Hollande après l’attentat en Isère. Ainsi, la préfecture de la région Rhône-Alpes a lancé des mesures de protection et de vigilance sur l’ensemble des sites Seveso de la zone couvrant également la région Auvergne. Le nombre total des sites s’élève à 158.
Renforcement des mesures de protection
Des contacts ont été établis avec les responsables des sites intéressés pour le renforcement des mesures de protection de leurs installations. Un service de patrouilles dynamiques de la police et de la gendarmerie a été par ailleurs mis en place. Ce vendredi, à 19 heures, une réunion convoquée par le préfet de région s’est déroulée à Lyon. Tous ses chefs de services ainsi que les conseillers des ministères ont répondu présents afin de mettre en œuvre, avec les préfets, en direct et en visio-conférence, le plan exigé par l’Elysée.
Un appel à l’unité contre le terrorisme
François Hollande avait déclaré un peu plus tôt ce vendredi que le plan Vigipirate était porté à son niveau maximum pendant trois jours en Rhône-Alpes, et ce, après l’attentat commis en Isère. "Dans ces moments-là, face à ces épreuves, face à ces risques, face à ces menaces, c’est l’unité, le rassemblement et la capacité de la Nation à faire face qui permettront de lutter contre le terrorisme avec la plus grande efficacité", a-t-il souligné, à l’issue d’un conseil restreint à l’Élysée en appelant à l’unité contre le terrorisme.
Des mesures exceptionnelles actionnées
Avec ce deuxième niveau de vigilance qui est un niveau d’alerte pour affronter une menace imminente ou pour répondre à un acte terroriste commis, des mesures exceptionnelles seront actionnées en Rhône-Alpes. Les contrôle des personnes sera d’abord renforcé ainsi que la contribution des forces armées à la surveillance. Ces mesures comprendront également l’activation des cellules de crise, la mise en alerte des capacités d’intervention dont les services de secours et les forces de l’ordre ainsi que l’interdiction de stationnement aux environs des établissements scolaires.