L’intersyndicale de taxis refuse "à l’unanimité" de se rendre à Matignon. C’est ce que viennent d’annoncer les syndicats.
Insatisfaite par la proposition de Bernard Cazeneuve d’interdire l’activité d’UberPop, l’intersyndicale a décidé "à l’unanimité "de ne pas se rendre à Matignon où ils étaient invités par les services du premier ministre. Ils réclament la désactivation pure et simple de l’application, jugée illégale par le gouvernement.
"Vu que le Premier ministre n’est pas là pour nous recevoir (Manuel Valls est en déplacement en Colombie, ndlr), l’intersyndicale a décidé à l’unanimité de pas y aller", a indiqué Karim Asnoun (CGT), une information confirmée par FO. Le responsable de la CGT Taxis a annoncé par ailleurs "la poursuite du mouvement" dans l’attente d’une "décision forte" du gouvernement. Les syndicats de taxis ont jugé insuffisante l’interdiction de cette activité promise par le gouvernement, insistant sur la "désactivation" de l’application mobile de transports entre particuliers.
En milieu de journée, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l’activité d’UberPop dans la capitale. Le ministre dénonce un "délit d’organisation d’activités illicites de transports de personnes". L’application UberPop permet de mettre en relation des passagers et des conducteurs non professionnels au volant de leur propre véhicule.