Au-delà de la promesse de lumière sur l’affaire, Manuel Valls a le devoir de faire adopter des mesures préventives.
Comment le principal suspect du meurtre de la petite fille à Calais a-t-il pu commettre son crime alors qu’il a été expulsé de France après sa sortie de prison ? Le Premier ministre Manuel Valls a promis que toute la lumière sera faite sur cette question, rapporte 20 Minutes.
En tout cas l’individu, un polonais de 38 ans, a été interpelé très rapidement. L’enquête a été aussitôt démarrée afin de connaître les détails du crime et d’apporter la vérité à la famille de la victime.
Pour plus d’avancée, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve est en permanence en relation avec son homologue polonais, a déclaré Manuel Valls.
L’individu a été remis aux autorités de son pays le 27 mars 2014 du fait d’un mandat d’arrêt européen à son encontre pour deux condamnations, qui lui a valu une interdiction de territoire. Il faut croire qu’il s’est très vite retrouvé libre en Pologne et est parvenu à entrer clandestinement sur le territoire français. Il n’a été interpelé qu’après avoir commis l’irréparable sur la petite Chloé mercredi, qu’il a enlevée, violée puis tuée.
La question se porte ainsi sur l’amélioration de la législation se rapportant aux multirécidivistes. Le chef du gouvernement ne l’a pas contestée et est tout à fait d’accord. Il a écarté toutefois de s’y prendre en étant à chaud sur ce triste évènement de Calais. "L’heure est [pour l’instant] à la compassion", a-t-il dit.