La décision de la plus haute juridiction de France garde le statu quo présent. Les Lapère, tout comme les autres parents recalcitrants, doivent faire vacciner leurs enfants.
Le Conseil constitutionnel a tranché aujourd’hui sur l’obligation de vacciner ses enfants (Le Figaro). Un peu moins avant midi, les Sages se sont prononcés : ils confirment que vacciner les enfants français est conforme à la Constitution. De leur côté pourtant, la plupart des parents s’interroge sur l’utilité présente de la vaccination.
A l’origine de cette décision, Marc et Samia Lapère. Ils étaient ouvertement contre l’obligation de faire vacciner leurs enfants. A leurs yeux, l’administration des vaccins présents sur le marché fait courir des risques. A cela s’ajoute le fait que les maladies contre lesquels s’immuniser n’existent plus en France, malgré quelques cas de tétanos répertoriés tous les ans.
Il est également mis en avant que le DTP (vaccin contre la diphtérie, tétanos et poliomyélite) n’est plus disponible du circuit. Leurs remplaçants sur le marché, des vaccins qui intègrent d’autres valences (des souches de maladie), sont théoriquement facultatives. Seul le DTP demeure une obligation ; ne pas l’administrer à ses enfants équivaut à s’exposer à une peine pénale.
Les Lapère ont été de ce fait convoqués devant le tribunal correctionnel d’Auxerre pour leur position. Pour se défendre, leur avocat, maître Emmanuel Ludot a fait valoir aux juges une QPC (Question prioritaire de constitutionnalité). Le Conseil constitutionnel devrait donner sa réponse aujourd’hui.
Avec cette péripétie des Lapère, on se rend compte que certaines sociétés, comme celle de la France, ont effectué de grande avancée dans la lutte contre certaines maladies, dont on estime qu’elles devraient disparaître de la surface de la terre. Dans d’autres parties du monde pourtant, la situation est tout autre : au Pakistan les partisans de l’islamisme radical interdisent à la population de se faire vacciner ; la campagne contre la polio souffre essentiellement de cette posture.