Face au saccage des sites archéologiques entrepris par l’organisation terroriste Etat islamique, François Hollande lance un "cri d’alerte" au cours d’une visite au Louvre.
François Hollande visitera aujourd’hui le département des antiquités orientales du Louvre. Une occasion pour le président français de lancer un "cri d’alerte" face aux destructions de sites archéologique et d’antiquités par l’Etat islamique (EI). Le groupe terroriste brûle également les livres, bannit la musique et dynamite les statues.
"Pour la sauvegarde du patrimoine culturel mis en danger par EI, François Hollande se rendra au Louvre, mercredi 18 mars", précise un communiqué officiel de l’Elysée, relayé auprès de la presse. Le chef de l’Etat se donne ainsi pour mission de combattre cet esprit destructeur qui envahit petit à petit le monde. Cette visite sera aussi l’occasion de rappeler la condamnation de ces actes par la France, "dans un esprit de dialogue des civilisations et non d’opposition", souligne-t-on à l’Elysée.
"C’est un très beau message que le président de la République se déplace dans un musée pour montrer sa solidarité avec les peuples, mais aussi avec ces cultures, pour montrer que le terrain n’est pas seulement celui de la guerre, mais aussi de la culture et de l’ouverture", a réagi hier l’ex-ministre de la Culture Aurélie Filippetti.
François Hollande sera attendu au Louvre vers 15 heures et se fera présenter quatre objets emblématiques : la monumentale cour de Khorsabad, les statues de l’intendant Ebih-II et de Gudea, ainsi que le Code d’Hammurabi, un ouvrage historique et littéraire, pièce maîtresse de la civilisation mésopotamienne. Le président de la République sera accompagné de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication et de Mme Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO.