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Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux vient de prévenir le premier Ministre des tensions qui règnent actuellement à l’hôpital public. Il demande en outre la levée de la fermeture des lits parmi ses revendications.
Un courrier sur les tensions à l’hôpital
C’est dans un courrier diffusé ce jour que le président de la FHF a fait mention d’une note confidentielle du service central du renseignement territorial du ministère de l’Intérieur. Datée du 05 mars, elle n’a été révélée dans le Parisien que ce 12 mars. Il y est stipulé que "quelques mouvements de protestations pourraient prendre corps" dans l’hôpital en raison de la saturation du personnel depuis l’arrivée de l’épidémie de la grippe.
Un constat de la situation en interne
Frédéric Valletoux a confirmé ce " constat dressé par les services de renseignements". Il qualifie d’ailleurs cette note d’alarmante sachant que les équipes médicales sont à la fois épuisées et exaspérées par la situation qui prévaut. Le président de la FHF s’étonne de suite que la fermeture des lits ait été la priorité des agences régionales de la santé. Une solution, qui selon M. Valletoux n’est qu’un pis-aller sachant que les messages deviennent de plus en plus contradictoires surtout pour les directives à donner aux personnels des hôpitaux.
Etre plus efficace face à l’épidémie de la grippe
C’est pour être plus réactif face à l’épidémie de la grippe qui perdure que Frédéric Valletoux réclame le soutien du premier ministre. Il lui demande ainsi "d’annuler les consignes adressées par (ses) services aux directeurs généraux des ARS pour accélérer la fermeture des lits". Dans la foulée, il se plaint de quelques comportements irresponsables des acteurs dans le domaine de la santé. Il cite alors les grèves des cliniques privées mais surtout l’indifférence volontaire des médecins libéraux pour la permanence des soins. Pour l’heure, dit-il, "Les hôpitaux publics se retrouvent seuls pour répondre aux besoins de prise en charge de nos concitoyens".
