Le cancer est une maladie caractérisée par une multiplication cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de sorte que ce dernier est menacée d’extinction.
Un premier bilan du 3e plan cancer (2014-2019) a souligné les actions pour améliorer les dépistages en particulier celui du cancer du col de l’utérus. Ce "premier rapport de suivi" devait être reçu vendredi matin par François Hollande.
Améliorer les dépistages et également dynamiser les politiques de prévention contre les cancers - surtout en luttant contre le tabagisme - figurent parmi les axes majeures du 3e Plan présenté en février 2014.
Une année après la présentation des 185 actions du Plan, l’Institut national du cancer (INCa) qui conduit son "pilotage", a assuré qu’une "grande majorité des actions programmées respectait le planning prévu" .
Cependant des retards majeurs (plus de trois mois de retard sur le planning initial) sont notamment remarqués dans l’identification des cancers liés au travail afin de les reconnaître comme des maladies professionnelles.
Le plan s’est également engagé à la mise en place d’un "dépistage systématique" chez les femmes pour le cancer du col de l’utérus qui concerne chaque année 3 000 d’entre elles et cause plus de 1 000 décès. Le but affiché est de diminuer cette mortalité de 30% en dix ans.
L’année qui vient de s’écouler a permis d’adopter rapidement les actions nécessaires à la mise en place de ce dépistage, note le rapport d’étape. Des études sont actuellement effectuées pour évaluer les implications économiques et médicales d’un tel projet.