Coup de barre du côté des statuts maritaux en France en 2013. En effet, 231 225 mariages ont été enregistrés entre personnes de sexe différent. C’est la plus basse statistique rapportée en France suite à l’après-guerre.
D’après une étude de l’Insee rendue publique jeudi, le nombre de mariages en 2013 est au plus bas depuis l’après-guerre.
Baisse en 2013 contre un pic en 1972
231.225 mariages entre personnes de sexe différent ont été célébrés en France en 2013. Le nombre est en baisse de 6% par rapport à 2012 où 15000 mariages avaient été célébrés. C’est surtout le niveau le plus faible depuis les années 50 qui est atteint. A titre de comparaison, l’Insee rappelle que plus de 300 000 couples par an se mariaient entre 1950 et le début des années 1980. Le pic a été atteint en 1972 avec 417 000 noces célébrées. On a commencé à passer sous le seuil des 300 000 unions par an en 1984 avant de connaître une légère hausse en l’an 2000. Depuis cette période, la décroissance s’est poursuivie.
Des mariages plus tardifs
Toujours selon l’Insee, l’âge du premier mariage ne cesse de s’élever depuis les années 1970. Les mariages à un très jeune âge sont devenus rarissimes chez les femmes. !L’âge moyen d’union s’est situé en 2013 à 30,5 ans pour les épouses, contre 23 ans en 1980, et à 32,3 ans pour les époux, contre 25,1 ans. Selon Marie Reynaud, chef des études démographiques et sociales de l’Insee, la diminution du nombre de mariages se remarque depuis les années 2000. "Il y a plusieurs façons de vivre en couple" explique la spécialiste, "le pacs, l’union libre". Pourquoi le mariage est-il de plus en plus tardif ? "Il semblerait que l’on attende d’être installé dans la vie avec un emploi" relève Marie Reynaud.
Hausse des remariages
La part représentée par les remariages augmente en revanche depuis les années 1970, atteignant celui de 20% des mariages en 2013. Les personnes contractant un nouveau mariage sont quasiment toutes (94 %) issues de divorces, dont le nombre augmente depuis 1975 (année de promulgation de la loi introduisant le consentement mutuel), pour atteindre 125 000 en 2013.