L’affaire du petit garçon convoqué par les policiers suscite des polémique sur les réseaux sociaux. Le monde de la politique s’est également prononcé sur cette affaire.
Vive discussion autour du sort du petit Ahmed, 8ans
Le petit Ahmed, âgé de 8 ans, n’avait pas pensé que ses propos allaient lui causer une convocation au commissariat avec son père. "Je suis avec les terroristes", avait-il déclaré en classe en défendant dans la foulée les terroristes. La polémique a tellement enflé sur cette affaire que les politiciens ont cru bon d’apporter leurs opinions sur ce qui s’est passé.
Les avis des politiciens de la droite
Eric Ciotti a ouvert le débat en s’étonnant de l’hystérie collective suscitée par l’audition de cet enfant et de ses parents. Pour le député UMP, les propos ne devaient pas être pris à la légère. Pour lui, "l’Éducation nationale et la police ont fait ce qu’ils devaient faire. Je les soutiens totalement". Il a en outre demandé au service de Protection de l’Enfance de se saisir du cas cet enfant. De son côté, Christian Estrosi est moins loquace. Il a juste exprimé son soutien au directeur de l’école qui a rapporté les faits et incite la justice à la fermeté face à la responsabilité parentale.
Les opinions des membres de gauche
David Nakache, secrétaire fédéral du PS dans les Alpes-Maritimes, clame que céder à la tentation sécuritaire pour frôler l’absurde serait renier les principes français. C’est d’ailleurs ce que chercherait à faire faire les terroristes, maintient-il. L’affaire a fait réagir en masse les internautes.
En France, le hashtag le plus utilisé sur Twitter était #Ahmed8ans avec plus de 10000 tweets vers 13h30.