D’usage ou de circonstance, c’est le moins que le gouvernement puisse faire. Par-dessus tout, la dimension de l’évènement l’impose. Les trois policiers victimes des attentats sont cités à l’ordre de la Nation
Ledauphine.com rapporte que les trois policiers tombés sous les balles des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly ont été cités "à l’ordre de la Nation" par le Premier ministre, selon l’annonce du Journal officiel.
Il s’agit de Franck Brinsolaro, 49 ans, "lieutenant de police, affecté au service de la protection" du dessinateur Charb, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, lorsque ce dernier a reçu des menaces de mort après la publication des caricatures danoises. Il a perdu la vie dans les locaux du journal lors de l’attaque du 7 janvier.
Ahmed Merabet, 40 ans, "lieutenant de police affecté au commissariat du 11e arrondissement", blessé à la jambe par une première balle, puis froidement achevé d’une balle dans la tête. Il était sur le point de se rendre sur les lieux de l’attaque de Charlie Hebdo, lorsqu’il a croisé la voiture des frères Kouachi. En l’apercevant, ces derniers l’ont arrosé de rafales de kalachnikov. C’est après l’avoir abattu que les terroristes ont crié "allah akbar !", "on a vengé le prophet Mohamed !"
Clarissa Jean-Philippe, 27 ans, brigadier de police à la police municipale de Montrouge. Exécutée par Amédy Coulibaly le 8 janvier alors qu’elle se rendait sur un banal accident de la route sur cette commune au sud de Paris.
Ils ont été cités par "le Premier ministre, sur la proposition du ministre de l’Intérieur", indique le Journal officiel.