Partout en France, le passage à la nouvelle année est prétexte à faire exploser quelques pétards. Mais de nombreuses préfectures en ont interdit l’utilisation.
Le 31 décembre, c’est généralement la soirée de tous les excès. A l’occasion de la Saint-Sylvestre, plus de 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés à travers tout le pays. La sécurité est particulièrement renforcée à Paris, où des centaines de milliers de personnes sont attendues dans le quartier des Champs-Elysées. D’autant que, pour la première fois, la plus belle avenue du monde accueille un spectacle visuel, projeté selon la technique du "mapping vidéo".
Concernant particulièrement l’utilisation des pétards, la législation diffère selon les départements et préfectures, rapporte Europe 1. À Paris, il n’y a pas de demi-mesure, tous les produits d’artifices sont interdits à la vente et à l’utilisation pendant les fêtes de fin d’année. En revanche dans le Nord, certaines catégories de pétards (allant de 2 à 4) sont totalement interdites à la vente mais la moins dangereuse est autorisée. Ce qui n’empêche pas vraiment les habitants d’en posséder puisque la frontière avec la Belgique est proche, et là-bas, ils sont autorisés.
En général, tous les artifices qui nécessitent un mortier sont totalement interdits, sous peine d’une amende de 5e classe, soit un montant maximal de 1 500 euros. En 2010, un arrêté préfectoral prévoyait des amendes de 1 500 euros en ce qui concerne la vente, et côté utilisation le risque s’élevait à 38 euros d’amende, selon Le Parisien.
Enfin, si un lancé de pétards ou de feux d’artifice mène à un accident et/ou à la dégradation de biens publics, la sanction sera bien plus salée et pourra atteindre jusqu’à 150 000 euros d’amende, et jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.