Le taux de séquestration en France aurait augmenté de 25% en une année.
Selon Jean-Paul Megret, secrétaire national du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) dans le Figaro, "un certain nombre d’équipes de voyous, jusqu’alors adeptes des vols à main armée, se sont reconvertis dans les attaques à domicile." Seulement pour ce 2014, on a recensé plus de 2800 séquestrations en France. Cette activité criminelle est ainsi très florissante pour l’heure et cela inquiète grandement le ministère de l’Intérieur.
Dans les zones policières ainsi que dans les grandes et moyennes villes, la hausse tend vers les 33%, avec plus de 2250 cas répertoriés depuis le début de l’année. Du côté des zones rurales, la gendarmerie a quant à elle, recensé un peu plus de 570 cas de séquestrations. A l’échelle nationale, on note ainsi 600 affaires de plus qu’en 2013. Ces dernières tournent essentiellement autour de sévices, de tortures ou encore de pressions psychologiques méprisables. Les séquestrations en dessous de 7 jours sur la victime sont automatiquement classées de délit par le code pénal. Au-delà de ce délai, ils sont considérés comme des crimes.
Les grands centres urbains sont les plus touchés comme à Paris mais également dans le Nord, sans oublier la Seine-et-Marne, les Bouches-du-Rhône, les régions de Lyon et de Toulouse. Le pire, c’est quand ces affaires dramatiques tournent au meurtre des victimes. La séquestration se présente partout et crée des sentiments d’insécurité aussi bien dans les villes que dans le milieu rural où leurs cas sont moins présents.