En visite officielle à Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande n’a pas manqué à rendre hommage au jeune homme tué à Nantes, fauché par une camionnette.
"En trois jours, il a eu trois évènements très graves", s’est exprimé le président dans le hall de l’aéroport de Saint-Pierre et Miquelon en évoquant la "concomitance" des drames de Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes, bien qu’ils n’aient "pas de lien entre eux". Selon Figaro, il a particulièrement salué le geste de "fraternité" du jeune homme tué à Nantes lundi soir. "Un jeune est mort. J’ai eu ses parents pendant que j’étais ici à Saint-Pierre et Miquelon pour leur témoigner notre solidarité, celle de toute la Nation, à ses parents, cette famille durement éprouvée", a-t-il ainsi déclaré.
François Hollande a en outre déclaré que le père de la victime lui a confié que leur fils a fait un don d’organe "il l’avait prévu et nous le voulions", avait précisé le père. "C’est finalement ce que nous devons garder à l’esprit : même dans la douleur, même dans l’épreuve, il doit y a voir une valeur qui nous dépasse de fraternité, d’humanité comme ce jeune en a été capable, alors qu’il a été fauché, il n’avait pas 25 ans", lance ainsi le chef de l’Etat.
"Il y a ici des valeurs et ces valeurs me permettent de dire que la France ne se laissera jamais intimider, qu’elle ne perdra pas non plus son sang-froid, qu’elle sera toujours vigilante face à tous les actes de racisme, d’antisémitisme, qu’elle sera ardente aussi pour se défendre si elle est attaquée", a poursuivi le président avant de conclure : "C’est en étant unis et rassemblés, en étant sûrs de ce que nous portons comme valeurs essentielles que la France réussira, surmontera les épreuves qu’elle peut connaître".