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Le Parlement a adopté définitivement la nouvelle carte de France à 13 régions, au lieu des 22 actuelles.
Les députés ont adopté mercredi 17 décembre en deuxième lecture la nouvelle carte des régions, ramenant ainsi le nombre de régions métropolitaines de 22 à 13, rapporte Le Figaro. Une plus grande clarté dans le paysage administratif, une meilleure compétitivité économique entre les régions et une efficacité accrue des services publics figurent parmi les enjeux phares de ce redécoupage.
Le redécoupage fusionne entre autres, l’Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, le Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie, et Midi-Pyrénées avec Languedoc-Roussillon. le Poitou-Charentes avec le Limousin et l’Aquitaine, la Bourgogne et la Franche-Comté, Rhône-Alpes avec l’Auvergne, et la Haute-Normandie avec la Basse-Normandie. En revanche, la Loire-Atlantique n’intègre pas la Bretagne.
Comme l’indique Le Figaro, les députés ont adopté le texte par 95 voix pour, 56 contres et 11 abstentions. Le Front de gauche, les écologistes, les radicaux de gauche, l’UMP et l’UDI ont voté majoritairement contre, alors que les socialistes ont voté pour. Tout au cours de la séance, les députés UMP alsaciens ont toujours manifesté leur colère véhémente contre la fusion de leur région avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine.
Cette carte "a sa cohérence", s’est félicité le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui y voit "un message d’espoir pour ceux qui croient en la nécessité des réformes". Le redécoupage de la carte entrera en vigueur le 1er janvier 2016. D’ici-là, il faudra notamment définir les capitales de ces nouvelles régions et répartir les compétences avec les collectivités territoriales.
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— 20 Minutes (@20Minutes) 17 Décembre 2014
