Suite au rapport des parlementaires Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP) sur la fin de vie, le Chef de l’Etat semble vouloir accélérer la nouvelle loi en proposant un débat dès janvier.
Vendredi matin, le rapport sur la fin de vie, rédigé par les députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), a été remis au président à l’Elysée. Sans surprise, le président François Hollande annonce son soutien à la proposition de loi élaborée par les deux parlementaires à partir des conclusions de leur rapport, rapporte Libération. La formule avancée se veut par ailleurs la plus consensuelle possible : ni suicide assisté ni euthanasie, mais la mise en place d’un à une "sédation profonde et continue" jusqu’à la mort pour certains malades incurables qui en feraient la demande.
"Dès mon élection, j’ai annoncé mon intention de faire évoluer le droit sur ce sujet", a rappelé ainsi ce vendredi le président de la République lors d’une conférence de presse, avant de détailler les propositions issues du rapport. Le chef de l’Etat estime que "le temps est venu d’engager la discussion parlementaire sur ces bases", et demande à ce "à ce qu’un débat général puisse être organisé dès le mois de janvier à l’Assemblée nationale. Ensuite il y aura la présentation d’une proposition de loi et le vote".
Concernant le "droit nouveau" des personnes proposé par les deux députés, François Hollande estime que "Ces deux avancées comblent des lacunes de notre droit", a-t-il poursuivi en évoquant "des propositions équilibrées et raisonnables" qui "consacrent le droit de mourir dans la dignité".