Le président de la République s’apprête à donner le coup d’envoi des cérémonies du 11 novembre, un répit politique en plein cauchemar de l’affaire Fillon-Jouyet.
Ce mardi 11 novembre, François Hollande préside les cérémonies du 11 novembre, qui clôturent l’année de commémoration du centenaire de la guerre de 1914-1918, rapporte RTL. C’est un répit politique pour le président de la République empêtré ces derniers temps par l’affaire Fillon-Jouyet, une parenthèse qu’il souhaite mettre à profit pour regagner la confiance des français et de l’Europe.
L’inauguration de l’"Anneau de la Mémoire", sur le site de Notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire dans le Pas-de-Calais est le temps fort de cette journée. Il s’agit d’un un mémorial pour 580 000 soldats de toutes nationalités tombés durant la Grande guerre. François Hollande déposera une gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau, le « père de la Victoire » au rond-point des Champs-Elysées à 14h30, avant de rejoindre la tombe du soldat inconnu.
Le 11 novembre est, depuis 2011, la journée d’hommage à tous les morts pour la Patrie. Le président saluera cette année la mémoire des sept soldats tombés en Centrafrique. Après la cérémonie, il entendra les familles des soldats et les personnalités présentes. Dans l’après-midi également, il sera sur l’un des théâtres les plus sanglants de la Grande guerre, sur le front du Nord-Pas-de-Calais, pour l’inauguration d’un mémorial constitué de 500 plaques d’acier où sont gravés les noms de 579 606 soldats tombés dans la région, de toutes les nationalités et toutes les religions.
Sur l’« anneau », symbole d’unité, les britanniques sont 241 214, les allemands 173 876 et les français 106 012. Une quarantaine de pays son représentés, dont ceux ayant fait partie de l’ancien empire colonial.