Des centaines de personnes ont répondu à l’appel de mouvances radicales anti-capitalistes « contre les violences policières ». Leur manifestation à Nantes a dégénéré faisant quelques blessés.
Une semaine après la mort de Rémi Fraisse, un opposant au barrage de Sivens dans le Tarn, des centaines de manifestants ont répondu à l’appel de mouvances radicales anti-capitalistes, « contre les violences policières », ce samedi après-midi à Nantes.
Dans l’après-midi de ce samedi vers 14h45 (heure locale), les manifestants quittaient la préfecture brandissant deux banderoles proclamant « Solidarité contre les violences policières » et « 22 février, 3 yeux perdus. 26 octobre, un mort ».
Les manifestants dont certains masqués ont scandé « Flics, porcs, assassins », « La police mutile, la police assassine » ou encore « police nationale, milice du capital ». Informations rapportées par 20mintes.
Vers 15h30, la situation a dégénéré. Des projectiles dont « des oeufs et des chaises » ont été lancés en direction des forces de l’ordre. Ces derniers ont riposté « par tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes ».
Le Figaro révèle qu’au moins 3 manifestants ont été blessés. Selon 20minutes, les forces de l’ordre se sont déjà installés dans le centre-ville avant l’arrivée des manifestants.
Quelques témoignages de manifestants
Annaik, un manifestant de 23 ans, venant de Rennes lance « La violence, elle est pas du côté des manifestants, elle est du côté de la police ». « C’est un jeune camarade qui a été tué par la police, par l’Etat, et on ne peut pas laisser passer ça ».
Un autre de lancer « On est venu montrer qu’on n’a pas peur. C’est pas nous qui venons armés, suréquipés. Si eux sont violents, on se défendra ».