Sur le résultat d’exploitation au troisième trimestre, la perte liée au conflit social qui a duré 14 jours, est estimé à 330 millions d’euros.
Selon Le Figaro, Air France-KLM a révélé ce matin ses résultats au troisième trimestre. Il y a été montré une forte baisse, conséquence de 14 jours de grève de ses pilotes français et d’un environnement atone.
Sur le résultat d’exploitation, la perte liée au conflit social est estimé à 330 millions d’euros. Un an plutôt pourtant, ce dernier a été de 641 millions (il est de 247 millions dans le rapport de ce matin). Le chiffre d’affaires a, lui, été omis de 416 millions par la grève à 6,69 milliards (-6,7%). Selon un communiqué du groupe aérien franco-néerlandais, le résultat net a chuté de 32% à 100 millions.
Air France-KLM s’est dit "résolu" à diminuer encore ses coûts tout en adaptant investissements et actifs.
De leur côté les grévistes défendent le mouvement qu’ils ont mené. Jean-Louis Barber, président du syndicat SNPL affirme que le but de la revendication était l’établissement d’un contrat commun pour tous les pilotes d’Air France, y compris pour ceux amenés à voler pour Transavia, la filiale low coast d’Air France. Jean-Louis Barber explique que tout au long des 14 jours de grève, le syndicat est toujours resté sur cette ligne de revendication, mais qu’au vu de l’impasse, ils ont choisi la position de la responsabilité.
Par ailleurs le président du SNPL se défend fortement sur le fait que la grève qu’ils ont menée n’a pas trait à des questions de rémunération. C’était pour défendre leur emploi, clame-t-il. Ce n’est pas parce que les pilotes sont bien payés qu’ils n’ont pas le droit de mener des revendications, a-t-il dit.