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Air France-KLM sera contrainte d’abandonner le projet de développement de Transavia Europe si un accord avec les syndicats des pilotes n’est pas trouvé. Il est trop tôt pour parler de retrait, selon le PDG du groupe.
Air France KLM oscille entre suspension et retrait pur et simple, commente aujourd’hui FranceTv Info. Le groupe sera contraint de cheminer vers la deuxième option si un accord avec les syndicats des pilotes n’est pas trouvé, a admis Alexandre de Juniac, le PDG de la compagnie, hier sur France 2.
"Nous avons proposé aux pilotes de suspendre ce projet jusqu’à la fin de l’année le temps de la discussion, le temps de la négociation, le temps du dialogue", a-t-il d’abord rappelé. Mais "si on ne parvient pas à un dialogue et un accord satisfaisant, on sera obligés d’arrêter. Je le ferai la mort dans l’âme", a reconnu Alexandre de Juniac, qui a toutefois assuré qu’il "serait trop tôt", à l’heure actuelle de parler de retrait du projet contesté, la pomme de discorde avec les syndicats des pilotes de la compagnie.
"Aucune compagnie aérienne n’est immortelle, y compris Air France", a prévenu le dirigeant. A cause de la grève qui est entrée hier dans sa deuxième semaine, les pertes d’exploitation du groupe atteignent "jusqu’à 20 millions d’euros par jour". "Air France était en train de sortir la tête de l’eau, et en quelques jours on vient annihiler ces efforts. C’est vraiment triste, c’est vraiment dommage", a-t-il déploré.
