La France tient la dragée haute aux autres pays de l’OCDE en matière d’éducation. L’enseignement supérieur en territoire français est en pleine progression.
Après le bac, les français sont de plus en plus nombreux à aspirer aux études supérieures. D’après le rapport « Regards sur l’Education 2014 » de l’Organisation de coopération et de développement économique, la France aurait rattrapé son retard par rapport au niveau de formation de la population.
43% des personnes âgées entre 24 et 35 ans sont diplômées de l’enseignement supérieur. Dans les autres pays, la moyenne est de 39%. Le point positif dénoté est que les jeunes font plus d’études que leurs parents. Cela démontre une avancée évidente des systèmes d’éducation.
Seuls 10% des jeunes français n’ont pu égaler le niveau d’études réalisées par leurs parents. « C’est le fruit d’une politique d’investissement dans l’éducation menée depuis les années 60, avec la création des IUT et des universités. On en tire les bénéfices aujourd’hui », remarque Eric Charbonnier, expert de la direction éducation de l’OCDE.
On remarque toutefois, une variation assez irrégulière selon les régions dans lesquelles se trouvent les jeunes étudiants. En Guyane, le taux de personnes effectuant des études supérieures est seulement de 19% alors qu’en Île-de-France, il atteint les 55%. « La France a réussi sa politique de massification en matière d’éducation, mais elle a échoué à créer un système égalitaire surtout pour les enfants dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures », analyse M. Charbonnier sur 20minutes.fr.
L’expert se révèle toutefois enthousiaste par rapport au futur de ces jeunes diplômés. « Désormais, un diplôme, constitue la base pour s’insérer sur le marché du travail, c’est fondamental en France » avant d’ajouter, « Dans l’ensemble des pays de l’OCDE, les diplômés de l’enseignement supérieur sont les mieux lotis sur le marché de l’emploi. En France, ils peuvent espérer gagner, en moyenne, 54 % de plus que les titulaires du seul baccalauréat. »