En France, le redoublement est fonction du profil social des élèves, mais également de leur ville d’origine. La capitale enregistre le plus faible taux de redoublement de l’Hexagone.
Un français sur trois a redoublé une fois dans sa scolarité, rapporte le Huffington Post. D’après les chiffres rendus publics par l’Insee à la rentrée 2011, le retard scolaire concerne 12,3 % des élèves. Les DOM enregistrent, de loin, le taux le plus important de redoublement. Un tiers des élèves de primaire ont déjà redoublé une fois en Guyane.
La capitale fait figure de bonne élève en matière de redoublement. En effet, en France métropolitaine, Paris affiche le plus faible taux de redoublement : seulement 9,1 % des élèves du primaire ont déjà redoublé. A Lille, en revanche, 14,8 % des primaires ont déjà redoublé.
Dans une étude intitulé "Le retard scolaire à l’entrée en sixième : plus fréquent dans les territoires les plus défavorisés", et publiée par le Huffington Post, l’institut tente d’identifier les causes de ces différences. "La probabilité d’être en retard pour un élève varie fortement selon ses caractéristiques sociodémographiques (sexe, nationalité…) et celles de sa famille (profession des parents). Elle varie également sensiblement selon l’environnement géographique, à différentes échelles", selon les auteurs.
Rien ne sert de s’alarmer pour autant, car l’efficacité du redoublement pour les enfants en difficulté est régulièrement remise en cause. Selon le Huffington Post, le ministère de l’Education souhaite se pencher sur cette question. Le Conseil national d’évaluation des programmes (Cnesco) a d’ailleurs lancé un débat sur la suppression du redoublement et ce jusqu’en janvier.