"Je veux rassurer tout le monde, il n’y a pas eu de fuites " de sujets avant l’épreuve philosophie, a affirmé à la presse le ministre de l’Education nationale.
Par rapport aux informations selon lesquelles des sujets de philo ont fuité depuis dimanche soir sur la toile, Benoît Hamon assure ce jour qu’" il n’y a pas eu de fuite des sujets pendant la nuit ". " Selon les informations de la gendarmerie qui m’ont été communiquées, il semblerait que ce soit totalement inexact et qu’il n’y ait eu aucune fuite de ces sujets après l’heure de divulgation de ces sujets ", explique-t-il encore.
Si le ministre dément l’existence de fuite dans la nuit de dimanche à lundi, il reconnaît toutefois qu’il " il (ait) pu y avoir (...) la divulgation, après 08h00, d’un ou deux comptes Twitter des sujets". " Mais nous sommes là dans une situation qui a été parfaitement maîtrisée et qui au pire aurait pu concerner une cinquantaine de retardataires. Je veux rassurer les candidats qui ont passé l’épreuve et qui seraient inquiets de cela ", lance-t-il.
Lundi matin, la presse nationale, notamment Le Monde et France TV Info, a dévoilé les tweets qui ont conduit le ministère de l’Education à saisir la Brigade de cybercriminalité pour qu’une enquête sur présomption de fuite soit immédiatement ouverte.
Sur Europe 1, le ministère a expliqué qu’effectivement, "un site internet e-orientations.com a mis en ligne les sujets de philo juste après 8 heures" mais qu’il lui a été demandé de retirer immédiatement cette publication.
Etant donné le taux de retard "extrêmement faible" de ce matin par rapport aux éditions précédentes, le risque que plusieurs candidats aient pu y avoir accédé est assez faible, puisque la majorité se trouvait déjà en salle lors des faits, assure encore le ministère.