SIPA/Illustration
Un internaute aurait divulgué sur la toile les sujets de philosophie un peu plus d’une demi-heure après le début des épreuves. Une enquête pour soupçons de fuite est actuellement en cours.
Sur demande du Ministère de l’éducation, la brigade de cybercriminalité de la gendarmerie mène actuellement une enquête après des soupçons de fuites de sujets sur internet, notamment pour l’épreuve philosophie de ce matin.
" Il y a eu fuite des sujets. Les sujets de ES étaient sur Twitter tard hier soir. Ceux de L à 8h31 ce matin ", rapporte France TV Info, relayant une information de la responsable du service éducation du Monde.
France Tv Info de dévoiler les tweets les plus récents :
" ‘L’artiste est il maitre de son oeuvre ?’ ‘Vivons-nous pour être heureux ?’ Vous avez 4 heures. #bac2014 #philo2014
— Olympe (@Olympe_pro) 16 Juin 2014
bac L 1er sujet : Les œuvres éduquent-elles notre perception ? 2ème sujet : Doit-on tout faire pour être heureux ?
— Chris ♥ (@_Blandus) 16 Juin 2014
@asrclz 1er sujet : Suffit-il d’avoir le choix pour être libre ? 2ème sujet : Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
— Chris ♥ (@_Blandus) 16 Juin 2014 ".
Afin de ne pas pénaliser les retardataires, compte tenu de la grève à la SNCF, le ministère de tutelle a demandé à ce que les candidats puissent encore être acceptés en salle d’examen une heure après le début des épreuves. Si la fuite est donc avérée, son auteur et ses complices risquent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 9 000 euros.
L’affaire n’a pour le moment pas de répercussions à La Réunion. Contacté ce lundi, le rectorat indique qu’il est encore trop tôt pour savoir si ces fuites ont eu un impact, ou non, au sein de l’Académie de La Réunion.
