En 2011, 365 000 nouveaux cas de cancer ont été signalés en France. Toutefois, le nombre des décès liés à cette maladie a largement diminué en raison d’une amélioration des dépistages précoces et par une meilleure prise en charge des malades, rapporte FranceSoir. Ce constat émane du colloque international organisé par l’Agence de sécurité sanitaire française (Anses) et l’Institut national du cancer (INCa), dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013.
Même si le taux de mortalité imputé à la cause de cancer tend à diminuer en métropole, cette maladie continue à frapper bon nombres d’individus. Rien que pour l’année 2011, 365 000 nouveaux cas ont été signalés en France. Chez l’homme, les cas les plus fréquents sont notamment le cancer de la prostate avec 71 000 atteints, suivi des 27 000 cas du cancer du poumon et 21 500 cas de cancer du côlon-rectum. Chez la femme, 53 000 cas de cancer du sein, 19 000 cas du cancer du côlon-rectum et 12 000 cas de cancer du poumon ont été signalés.
Ces chiffres ont été présentés lors du colloque international où étaient réunis 400 chercheurs, professionnels de santé et représentants d’institutions et d’associations la semaine dernière. D’après les scientifiques, l’identification des cancers grâce aux campagnes de dépistage devenues de plus en plus massives ainsi que l’allongement de la durée de vie constituent les principaux facteurs de cette hausse. Parallèlement, la baisse de mortalité liée à cette maladie peut s’expliquer par une amélioration des dépistages précoces et par une meilleure prise en charge des malades atteints de cancer.
Par ailleurs, 90 à 95% des cancers sont liés à des causes exogènes dont le tabac, l’alcool, la sédentarité, l’alimentation, l’exposition solaire, ou encore l’environnement naturel. Toutefois, les conditions socio-économiques et géographiques, lorsqu’elles sont défavorables, peuvent être également un facteur déterminant dans l’apparition des cancers.