Mathieu Pattier/AP/SIPA
Les intempéries de 2024 ont lourdement impacté les finances des assureurs en France, avec un total de cinq milliards d’euros de coûts liés aux catastrophes naturelles. Bien que ce chiffre soit inférieur à la moyenne des dernières années, il reste élevé par rapport aux années précédentes.
Les événements climatiques comme les tempêtes, la grêle et la neige ont causé des pertes importantes, estimées à 2,2 milliards d’euros. En plus de ces phénomènes, les catastrophes naturelles en général ont engendré deux milliards d’euros de frais, tandis que l’assurance récoltes a représenté 800 millions d’euros. Selon France Assureurs, ces chiffres placent 2024 parmi les années les plus coûteuses depuis 1982, lorsqu’a été mis en place le régime des catastrophes naturelles.
En 2024, les tempêtes Kirk et Leslie en octobre, ainsi que les épisodes cévenols, ont occasionné des dommages estimés à 785 millions d’euros. Les inondations dans le Nord et le Pas-de-Calais entre novembre 2023 et janvier 2024 ont, elles, coûté 430 millions d’euros. Les territoires d’Outre-mer ont également été durement touchés, notamment par trois cyclones, dont le cyclone Chido à Mayotte, représentant à lui seul 500 millions d’euros de pertes.
En métropole, la météo particulièrement pluvieuse de 2024 a conduit à une hausse de 12 % des dégâts des eaux, notamment dans les régions les plus touchées par les excédents pluviométriques. Cette situation pourrait provoquer des risques de fissures dans les bâtiments en cas de sécheresse sévère au cours de l’été 2025, avertit France Assureurs. En vingt ans, le coût des dégâts des eaux a plus que doublé, et ces sinistres sont devenus la principale cause de réclamations en assurance habitation.
Source : 20minutes.fr